Top 3 des sports les plus pratiqués au Sénégal

Le sport est de plus en plus pratiqué partout à travers le monde. Il se présente sous des formes différentes. Au Sénégal on distingue trois types de sport qui sont les plus pratiqués et qui continuent d’attirer aussi bien les jeunes comme pratiquants et les personnes âgées comme amateurs. Dans cet article nous allons vous parler des trois sports les plus pratiqués et les plus suivis au Sénégal.

Le football, sport n°1 au Sénégal

En tête de ce classement on trouve sans surprise le football. En effet, le football est le sport le plus populaire au Sénégal. Bien qu’il ne tire pas ses origines au Sénégal, le football demeure un sport qui passionne une kyrielle de jeunes et d’adultes sénégalais.

Il constitue pour certains un sport professionnel qui leur permet de gagner des revenus. Ainsi, le Sénégal dispose d’une équipe nationale de football appelée les Lions de la Téranga par les médias étrangers et les Lions du Sénégal par les Sénégalais.

L’équipe du Sénégal de football est affiliée depuis 1962 à la FIFA. En 2022, elle remporte sa première coupe d’Afrique des nations, après avoir atteint la finale en 2002 au Mali face au Cameroun et en 2019 en Egypte face à l’Algérie. Elle s’est aussi qualifiée pour la phase finale de la coupe du monde de la FIFA organisé en 2002 en Corée et au Japon, coupe du monde durant laquelle l’équipe a atteint les quarts de finale en battant notamment au premier tour la France en match d’ouverture 1-0. Cette équipe nationale coachée par Aliou CISSÉ a participé aussi à la coupe du monde 2022 organisée au Qatar.

La lutte sénégalaise, un monument au sénégal

En deuxième place de ce classement nous avons la lutte traditionnelle sénégalaise. Ce sport culturel est de plus en plus convoité par la jeunesse sénégalaise et Ouest africaine de manière générale. Actuellement il est un secteur très à la mode. En effet, le secteur a connu un développement considérable ces dernières années, accompagné d’un développement économique important.

Le roi des arènes de lutte sénégalaise reste notre champion d’Afrique, Yahya Diop Yékini qui, en 2005, a pris la couronne sur la tête de Mouhamed Ndao, alias Tyson lequel, par ailleurs, avait su la garder pendant presque 5 ans. Ce même Tyson fut battu à deux reprises par un autre poids lourd sénégalais, Serigne Dia, dit Bombardier. Il se retrouve au niveau de la CNG (Comité National de Gestion) de lutte sénégalaise pour contester le verdict  à l’issue de son dernier combat avec Bombardier, Tyson a déclaré lors d’une conférence de presse la fin de sa carrière de lutteur.

La boxe, le sport n°3 au Sénégal

La boxe, comme les deux sports précédents, est connue et appréciée par la plupart des Sénégalais. Beaucoup de boxeurs originaires du Sénégal ont pu faire leurs preuves sur le continent et ailleurs dans le monde.

sport au Sénégal

Pourtant au Sénégal, ce sport n’arrive pas à émerger complètement et à se faire une place parmi les disciplines prisées des compatriotes de Louis Fall, alias Battling Siki, premier Africain champion du monde de boxe.

Le manque d’infrastructures

Malgré les efforts des acteurs sénégalais, la boxe souffre toujours.

Il est difficile de penser que la boxe se pratique au Sénégal vu les conditions dans lesquelles elle se pratique (voir https://rmcsport.bfmtv.com/sports-de-combat/boxe/). La discipline peine à s’épanouir. Et pourtant, on dénombre pas moins de 4 ligues, 21 clubs et 15 écoles de boxe au Sénégal. Il y a en tout 650 licenciés et 15 arbitres. Il existe 12 clubs de boxe à Dakar. On trouve au moins un club dans les régions de FatickMbourSaint-LouisPodorZiguinchorKolda et Diourbel. Tous ces clubs souffrent de la même pathologie : le dénuement total en matière d’équipements, de financements, entre autres maux qui les rongent. On ne trouve de ring dans aucune de ces régions.

Au centre Jacques Chirac de Thiaroye, c’est dans une salle presque vide,  que s’entraînent les pensionnaires du club portant le même nom.

“Nous manquons de matériel”, précise le président fondateur du club, Antoine Mary Mbengue. “Des fois, on a envie d’abandonner”, affirme t-il. La seule satisfaction me vient des boxeurs. Quand je les vois boxer, ça me donne le courage d’aller de l’avant. Selon lui aucune subvention ne leur est allouée ce qui est un frein à la pratique de ce sport. En plus, ce n’est pas un vrai ring, pour eux c’est des piquets qui sont fixés sur le sol et reliés par des cordes, nous raconte le président, qui est par ailleurs le secrétaire adjoint du Comité national provisoire de boxe, Monsieur Thierno Seydou Ba. Il ajoute que le Boxing Club ne recevait pas de subvention alors qu’elle est partie intégrante de l’ASC Dakar la capitale sénégalaise. Celle-ci recevait de la part de la mairie de Dakar une subvention de 35 millions.

Au niveau du club de boxe de la ville de Dakar, il n’y a aucun suivi de l’état des boxeurs, pas de documentation sur leur date et lieu de naissance. Actuellement, nous avons un bureau avec des commissions. Nous avons pu organiser un gala de boxe grâce à nos propres moyens et l’apport de 3 bonnes volontés’’, informe son président. Son ambition est de restaurer et équiper la salle de son club.

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